La Fédial

Mais la ville de Castres, où il a fait ses études, l’a-t-elle autant marqué que La Fédial, la petite ferme à 3 km de la ville, dans laquelle, Jules Jaurès, malade, a dû s’établir ? « Quand il se dit « négociant », dit Gaston Poulain de son père Jules, « il semble que son « négoce » ressemblait beaucoup à celui d’un marchand forain. Il fallut la maladie pour le fixer, et en faire un «propriétaire » – de six hestares – à La Fédial ^[1]. »

C’est de là, à pied, que Jean et Louis durent faire le chemin jusqu’à leur collège. Jean en demeurera toujours marqué. Une fois à Paris, à Sainte-Barbe d’abord puis à l’École, c’est là qu’ il revient en vacances. Ses lettres à son meilleur ami et « cothurne » Charles Salomon en témoignent.

« C’est de là, à pied,
que Jean et Louis durent faire
le chemin jusqu’à leur collège

La Fédial, la petite ferme de la famille Jaurès
sitée à 3 km de Castres